La Protéa, l’Oiseau de paradis, l’Arum: trois fleurs, trois sources d’inspiration.
Leurs motifs et couleurs donnent des idées aux créatrices de tissus maîtres en design et décoration pour le plus grand plaisir des yeux. La Région florale du Cap (appelée aussi le royaume floral du Cap et scientifiquement connue sous le nom de Capensis) est l’une des zones florales les plus riches et abondantes dans le monde.
La Protéa royale
En premier lieu, la Protéa royale (King protéa) est la fleur emblématique de l’Afrique du Sud. (Elle se trouve sur les maillots des joueurs de l’équipe nationale de cricket, plus connue sous le nom de l’équipe des « Protéas ».) Les Sud-africains adorent orner leurs bouquets ou compositions florales de protéas, accompagnées d’autres plantes du fynbos, un écosystème unique dont l’équilibre est parfois menacé par l’urbanisation ou l’invasion d’autres espèces étrangères. C’est pourquoi les efforts de conservation ne cessent de se développer.
Les plantes de cette famille tirent leur nom du dieu grec Protée, qui changeait de forme et d’apparence à volonté. En effet, chaque espèce possède forme et couleurs uniques. Leurs feuilles varient en longueur, épaisseur, forme et intensité de couleur selon le type de protéa. Toutes attirent l’oeil par leurs couleurs chatoyantes, leurs formes multiples, leurs tailles et leurs feuilles variées. Comme c’est le cas également de « l’Oiseau de Paradis », plante de belle envergure au port élégant et aux fleurs somptueusement colorées rappelant la forme d’un volatile.
L’Oiseau de Paradis
L’Oiseau de Paradis (Strelitzia reginae) est une plante persistante qui comporte 5 espèces de plantes vivaces poussant à l’état naturel dans les clairières et sur les berges des fleuves sud-africains. Certaines d’entre elles peuvent atteindre près de 10 mètres de hauteur.
Avec ses allures d’oiseau, ses formes géométriques et ses angles aigus, cette fleur étrange est une habituée des jardins tropicaux. On adore les harmonies entre les oranges, les jaunes vifs et les bleus ou violets intenses.
L’Arum
Quant à l’Arum, la grâce la caractérise par sa forme épurée et majestueuse, voire dédaigneuse, par son port hautain. Toxique, sa fleur a toujours été crainte par nos ancêtres. Dans le langage des fleurs, c’est une fleur fatale, blanche ou colorée dans des nuances de brun-orangé, de pourpre, de violet…! Ses grandes feuilles sont souvent tachetées de blanc et peuvent atteindre un mètre de haut.