ASbyASASbyAS
  • La marque ASbyAS
  • Design et Cosmétiques chez ASbyAS
  • Shop
    • Design et Décoration ASbyAS Sélection
    • Empreinte Créative Créations et collaborations
    • Lifestyle
      • Cosmétiques naturels Africology et Kudu
      • Parfums artisanaux Gozdawa
    • Accessoires
      • Bijoux Pichulik…
      • Sacs AAKS Springbok Design Afrika…
  • Presse
  • Blog
  • Contact
  • 0 Articles0,00€
0
Your cart is empty. Go to Shop.
EDITION 2021 DE LA PARIS DESIGN WEEK POUR ASBYAS
2 août 2021

EDITION 2021 DE LA PARIS DESIGN WEEK POUR ASBYAS

PARIS DESIGN WEEK  DESIGN DESIRABLE
  • AS BY AS - ASBYAS Table Afrique du Sud
    ASBYAS Table Afrique du Sud  (Crédit Photo@au31bis)

AS BY AS

Rive Gauche

ASbyAS symbolise la fusion entre la culture sud-africaine et française. Anne-Sophie Cadi-Piélin célèbre depuis 2016 la création design contemporaine et durable d’Afrique australe au travers d’une sélection pointue. Tradition et modernité enlacées.

Adresse :

5 RUE DE MÉDICIS
75006 PARIS FR

Transports en commun :

Odéon metro Ligne 4 metro Ligne 10

Horaires :

lundi 6: 10:00 – 20:00
mardi 7: 10:00 – 20:00
mercredi 8: 10:00 – 20:00
jeudi 9: 10:00 – 20:00
vendredi 10: 10:00 – 20:00
samedi 11 10:00 – 20:00
dimanche 12: 10:00 – 19:00

Aller sur la boutique en ligne

S’inscrire à la newsletter

Télécharger le communiqué de presse

ASBYAS à AKAA 2019, Scénographie du Design sud-africain
25 octobre 2019

ASBYAS à AKAA 2019, Scénographie du Design sud-africain

Fusion des cultures…pour la 4ème édition de la foire AKAA, foire du DESIGN et de l’ART COMTEMPORAIN centrée sur l’Afrique.

Lire AKAA UNDERGROUND avec ASbyAS, ARTICLE JEUNEAFRIQUE avec ASbyAS

Le laboratoire d’échanges et de pratiques artistiques, est un espace dédié aux rencontres et aux débats d’idées, ouvert à tous.
Venez y découvrir de nouvelles enseignes audacieuses et innovantes, du design à la littérature.
AsbyAS CSAO…

ASbyAS
L’emblème de ASbyAS (Authentic Scent by Anne-Sophie) s’inspire du symbole africain signifiant la fusion. Ici, entre la culture sud-africaine et la culture française. ASbyAS c’est aussi une boutique du 10e arrondissement de Paris où s’allient design et cosmétique.

Espace underground 9 AU 11 novembre 2019
ENTREE LIBRE

Crédit photo catalogue d’exposition @sandramatamoros

Voyage botanique en Afrique du Sud (promesse de fleurs)
25 octobre 2019

Voyage botanique en Afrique du Sud (promesse de fleurs)

Alexandra est l’an passé avec quelques amis jardiniers-botanistes à la découverte de la flore sud-africaine, sur trois semaines de fin janvier à mi-février. De par sa situation géographique et son relief, l’Afrique du Sud offre une grande variété de microclimats, et donc une flore très riche et diversifiée, avec de nombreuses plantes qui ne poussent que là-bas… Elle nous embarque, direction l’Afrique du Sud !

La région du Cap

Nous commençons notre voyage dans la région du Cap (Cape Town), au sud-ouest du pays. Le royaume floral du Cap est la région floristique la plus petite du monde mais c’est aussi une des zones les plus riches au niveau de la diversité botanique. Elle compte un très important taux d’endémisme, ce qui signifie que de nombreuses espèces ne poussent que là-bas, on ne les trouve nulle part ailleurs dans le monde. Les paysages sont caractéristiques, avec des formations végétales particulières, notamment le fynbos : des broussailles composées de nombreuses plantes sclérophytes (adaptées à la sécheresse). On y trouve beaucoup de Protéacées, de bruyères, de Restionacées (plantes ressemblant à du jonc ou à des prêles), ainsi que des plantes succulentes et des orchidées…

On fait aussitôt une randonnée dans les montagnes vers Worcester. Le paysage est aride et rocailleux. En chemin, on voit des Protea brulées par le feu, carbonisées, mais qui souvent repartent du pied. Il faut dire que cette famille de plantes, les Protéacées, sont adaptées aux incendies, fréquents en Afrique du Sud, et sont même favorisées par le feu ! (leurs graines ont besoin de la fumée pour germer…). On aperçoit aussi l’étrange fougère Schizaea pectinata, qui ne ressemble absolument pas à une fougère ! En haut de la montagne, nous découvrons les grandes fleurs de l’orchidée Disa uniflora, accrochées sur une paroi rocheuse et humide, en compagnie des fleurs rouges et blanches du glaïeul Gladiolus cardinalis, et de quelques plantes carnivores. Non loin, nous sommes impressionnés par la fleur immense de la Protéa royale, Protea cynaroides, l’emblème de l’Afrique du Sud !Les paysages se font extrêmement rocailleux, presque lunaires. Nous sommes entourés de falaises et de champs de pierres !

°Schizaea pectinata : une petite fougère qui ne ressemble pas à une fougère ! en Afrique du Sud
°Les grandes fleurs de l’orchidée Disa uniflora, en Afrique du Sud
°La protéa royale (Protea cynaroides) : l’emblème de l’Afrique du SudLe floraison de Protea cynaroides, en Afrique du Sud

 

Quelques jours plus tard, nous partons à la recherche du superbe Aloe plicatilis. Nous le cherchons durant quelques heures, pour au final le trouver, niché en haut des rochers… Il s’agit de vieux individus aux troncs tortueux et aux feuilles étrangement disposées sur deux rangs.

Nous faisons un détour au Cap de Bonne-Espérance, puis un passage obligé au magnifique Jardin botanique de Kirstenbosch. Dans un autre jardin botanique, nous observons quelques plantes succulentes, comme le petit Conophytum ficiforme… mais nous découvrons surtout la floraison d’Hydnora africana ! C’est une plante qui vit sous terre, qui ne fait pas de chlorophylle mais parasite une autre plante (euphorbe) en se connectant à ses racines pour lui piquer les nutriments résultant de la photosynthèse. Elle n’est visible que lorsqu’elle fleurit ! Elle dévoile alors une fleur à l’allure monstrueuse et qui dégage une odeur nauséabonde, attirant les insectes qui viennent la polliniser.

°Conophytum ficiforme, une petite plante succulente, coincée entre des pierres / La floraison d’Hydnora africana, une plante parasite en Afrique du Sud.

Cape Town – Port Elisabeth

Nous quittons ensuite Cape Town pour aller jusqu’à Port Elisabeth, en suivant la Garden Route, avec quelques arrêts obligatoires en chemin ! Il s’agit d’une route qui longe la côte, et passe à côté de plusieurs réserves naturelles, entre de belles forêts et des vallées verdoyantes traversées par des rivières…

En chemin, on s’arrête faire une randonnée dans la réserve naturelle de Fernkloof : on y voit Leucospermum cordifolium (une protéacée), ainsi que Phaenocoma prolifera, aux pétales roses, secs et brillants. On découvre également Roridula gorgonias, une plante protocarnivore, qui capture les insectes mais ne peut pas les digérer. Elle possède des poils collants sur lesquels les insectes se retrouvent piégés, puis une punaise qui vit en symbiose avec la plante viendra les dévorer… La plante pourra alors digérer les excréments de la punaise.

°La floraison rose et brillante de Phaenocoma prolifera, Afrique du Sud
°La floraison du Leucospermum cordifolium, en Afrique du Sud
°Roridula gorgonias, une plante presque carnivore !en Afrique du Sud

Lors d’une promenade en sous-bois, on voit des tapis de chlorophytum, une plante commune dans nos appartements. En France, c’est une plante d’intérieur, là-bas elle tapisse parfois le sous-bois, comme de la mauvaise herbe !

On continue à remonter la côte en direction du Parc national du Tsitsikamma. On se promène dans de superbes forêts avec de nombreuses lianes, des fougères, des Podocarpus centenaires… Les arbres sont impressionnants par leur taille et leur forme !

Les montagnes du Drakensberg

Nous partons ensuite en direction du Drakensberg, pour la seconde partie du voyage : on prend un avion pour Johannesburg, puis on descend en voiture jusque dans la région du Drakensberg, une chaine de montagne dont le nom signifie « les montagnes du Dragon » ! Les paysages sont impressionnants. Ils se font plus verts et beaucoup moins secs qu’au Cap !On se croit réellement au bout du monde. Les plus hauts sommets culminent entre 3 400 et 3 500 mètres d’altitude. Les pluies et orages sont fréquents en fin d’après-midi… Nous obligeant parfois à interrompre nos randonnées un peu plus tôt !

Nous partons en randonnée pour aller observer les Tugela Falls (les deuxièmes plus hautes chutes d’eau au monde !). En chemin, nous croisons de nombreuses plantes communes dans nos jardins en France : agapanthes, kniphofias, crocosmias, eucomis, bégonias… et beaucoup de fougères, parfois arborescentes ! Le mauvais temps nous oblige ensuite à rebrousser chemin, malheureusement sans avoir pu voir les chutes d’eau, mais ravis d’avoir observé toutes ces plantes !

°La floraison des agapanthes en Afrique du Sud
°Eucomis dans la nature en Afrique du Sud
°Des bégonias qui poussent spontanément en sous-bois
°Fougere-arborescente-Afrique-du-sud.
°Des Crocosmias

La floraison du Galtonia, dans le Drakensberg en Afrique du Sud
Les montagnes du Drakensberg, et les fleurs blanches du Galtonia, aussi appelé Jacinthe du Cap

On arrive ensuite dans la réserve naturelle d’Injisuthi. Les paysages sont magnifiques, toujours très verts : les montagnes forment des pentes douces, avec d’innombrables rivières et petites cascades. L’eau est présente partout, et un voile de brume couvre la montagne en permanence. En chemin, on trouve des fougères arborescentes, de vieux cycas endémiques, des kniphofias, des eucomis…

Les montagnes verdoyantes d’Injisuthi, dans le Drakensberg
Les montagnes d’Injisuthi en Afrique du Sud

En repartant de cette région, sur le bord de la route, on aperçoit des Dieramas, avec leurs hampes florales roses et délicates, très élancées. Et les infrutescences sèches des Brunsvigias, qui roulent au sol avec le vent, et sèment leurs graines là où elles passent !

°La floraison des Dierama, Afrique du Sud
Des dieramas en fleurs
°Les infrutescences des Brunsvigias, Afrique du Sud
Les fruits des Brunsvigias se déplacent grâce au vent et sèment leurs graines au passage !

Cela fait trois semaines que nous sommes partis, et il est désormais temps de rentrer. On profite de la dernière matinée pour refaire une sortie, avant de reprendre l’avion ! On voit Boophane disticha, et la superbe floraison étoilée du Macledium zeyheri… Une jolie fleur étoilée, très géométrique !

°Boophane disticha et Macledium zeyheri en Afrique du Sud

L’Afrique du Sud m’impressionne par la diversité de ses paysages et de sa flore. Je m’attendais à des paysages presque essentiellement arides… C’était le cas au début du voyage, dans la région du Cap, les paysages étaient très secs et rocailleux. Mais, plus tard, sur la Garden Route, nous nous sommes retrouvés dans des forêts luxuriantes, avec de nombreuses lianes et fougères, et quelques orchidées épiphytes. Puis nous sommes arrivés dans les montagnes verdoyantes du Drakensberg, avec une végétation et des paysages plutôt frais. Comme elles apprécient l’ombre et la fraîcheur, je ne m’attendais pas à voir autant de fougères en Afrique du Sud… Ce fut pour moi la plus belle surprise du voyage !

les photos

MOHAIR : DOUCEUR ANCESTRALE DE QUALITE
8 février 2018

MOHAIR : DOUCEUR ANCESTRALE DE QUALITE

Le premier pays producteur de mohair est l’Afrique du Sud. Plus précisément la région du Cap, près de 60% de la production mondiale en provient. L’élevage de chèvre angora remonte à 1837 : un éleveur sud-africain, Henderson, obtient de la Turquie qu’elle accepte de leur envoyer deux mâles et une femelle. Naquit un jeune mâle..L’élevage fut ultérieurement enrichi par d’autres importations d’animaux.

Mohair

Bien décidée à filer la laine !

Le mohair du Cap est généralement reconnu comme étant de la meilleure qualité. Sa réputation est telle que l’appellation est souvent reprise pour les tissus l’utilisant. Environ 2000 éleveurs en Afrique du Sud produisent près de 4500 tonnes de toison brute chaque année, avec un cheptel de 1,2 millions de têtes et deux tontes par an.

mohair-Cowgirlblues

Atelier de femmes artisanes ! Le soleil du Cap et le sourire des artisanes…

atelier Maitling, Cape Town

Bain de soleil au pied de la Table Mountain

Ce que j’aime dans ces plaids et écharpes en kid mohair, c’est leur incroyable légèreté et leur pouvoir protecteur du froid.

Tout en étant très élégants et bien plus utiles en Europe que sous le ciel bleu sud-africain ! Ma douce écharpe boule ne me quitte pas par ce froid parisien ainsi qu’un plaid, jeté de canapé délicat.

Retrouvez  une collection capsule ‘blue’ de mohair laine et soie, à la boutique AsbyAS Paris. Imaginée en collaboration avec Bridget Henderson, créatrice de la marque du CAP -COWGIRLBLUES-.

fleurs inspirantes du Cap – tryptique
26 mars 2017

fleurs inspirantes du Cap – tryptique

La Protéa, l’Oiseau de paradis, l’Arum: trois fleurs, trois sources d’inspiration.

Leurs motifs et couleurs donnent des idées aux créatrices de tissus maîtres en design et décoration pour le plus grand plaisir des yeux. La Région florale du Cap (appelée aussi le royaume floral du Cap et scientifiquement connue sous le nom de Capensis) est l’une des zones florales les plus riches et abondantes dans le monde.

Protéa

La Protéa royale

En premier lieu, la Protéa royale (King protéa) est la fleur emblématique de l’Afrique du Sud. (Elle se trouve sur les maillots des joueurs de l’équipe nationale de cricket, plus connue sous le nom de l’équipe des « Protéas ».) Les Sud-africains adorent orner leurs bouquets ou compositions florales de protéas, accompagnées d’autres plantes du fynbos, un écosystème unique dont l’équilibre est parfois menacé par l’urbanisation ou l’invasion d’autres espèces étrangères. C’est pourquoi les efforts de conservation ne cessent de se développer.

Les plantes de cette famille tirent leur nom du dieu grec Protée, qui changeait de forme et d’apparence à volonté. En effet, chaque espèce possède forme et couleurs uniques. Leurs feuilles varient en longueur, épaisseur, forme et intensité de couleur selon le type de protéa. Toutes attirent l’oeil par leurs couleurs chatoyantes, leurs formes multiples, leurs tailles et leurs feuilles variées. Comme c’est le cas également de « l’Oiseau de Paradis », plante de belle envergure au port élégant et aux fleurs somptueusement colorées rappelant la forme d’un volatile.

L’Oiseau de Paradis

L’Oiseau de Paradis (Strelitzia reginae) est une plante persistante qui comporte 5 espèces de plantes vivaces poussant à l’état naturel dans les clairières et sur les berges des fleuves sud-africains. Certaines d’entre elles peuvent atteindre près de 10 mètres de hauteur.

Avec ses allures d’oiseau, ses formes géométriques et ses angles aigus, cette fleur étrange est une habituée des jardins tropicaux. On adore les harmonies entre les oranges, les jaunes vifs et les bleus ou violets intenses.

L’Arum

Quant à l’Arum, la grâce la caractérise par sa forme épurée et majestueuse, voire dédaigneuse, par son port hautain. Toxique, sa fleur a toujours été crainte par nos ancêtres. Dans le langage des fleurs, c’est une fleur fatale, blanche ou colorée dans des nuances de brun-orangé, de pourpre, de violet…! Ses grandes feuilles sont souvent tachetées de blanc et peuvent atteindre un mètre de haut.

 

La vannerie : tradition et modernité enlacées
28 février 2017

La vannerie : tradition et modernité enlacées

Entièrement faits à la main à partir de matières naturelles, les objets en vannerie sont le fruit d’un travail moderne, éthique et authentique, inspirés d’objets traditionnels. En ville comme à la campagne, les paniers font partie des objets quotidiens des familles. Le secteur de la vannerie emploie principalement des femmes.

Depuis peu, les objets en vannerie illustrent la fusion esthétique du design contemporain et du métier traditionnel. Les styles classiques sont mis à jour avec des formes modernes ; la palette de couleurs vibrantes est issue de teintures d’expérimentation, la matière est plus moderne. D’énormes paniers reprennent les formes traditionnelles de la vannerie, dans une proportion souvent exagérée et des couleurs très vives. Ils allient le fait main, un travail moderne, l’éthique et l’authentique.

Tout en utilisant les herbes traditionnelles, du raphia ou du sisal, les artisans et artistes ont recours à des matières recyclées comme le fil téléphonique et le plastique. Ces matières offrent plus de flexibilité dans le tissage surtout lors de créations plus complexes.

Ce que j’aime dans ces paniers, sacs et objets en vannerie. . .

. . . c’est la signature de l’artisan qui rend chaque objet unique et nous fait voyager.

Retrouvez dans notre boutique les vanneries écologiques et faites-main des marques AAKS par la créatrice Akosua, Design Afrika par Benky, et de Mifuko par Mari et Mina dont la production soutient activement les écoles et communautés de femmes et familles sur le terrain.

Shweshwe, tissu emblématique d’Afrique du Sud & design d’intérieur…
26 février 2017

Shweshwe, tissu emblématique d’Afrique du Sud & design d’intérieur…

Jolis motifs et couleurs chatoyantes sont les caractéristiques de ces tissus qui vont si bien les uns avec les autres.

Largement utilisé par de jeunes créateurs locaux, ce tissu vient conquérir l’Europe et le monde au gré des modes et des passionnés de design comme ASbyAS. La preuve : le prix Flavor Paper – Best of NYC x Design for Wallcovering vient d’être remis à la créatrice Ghislaine Viñas qui redonne vie au tissu. Quatre coloris, aux avec noms dérivés de la faune, donnent au shweshwe sud-africain un air stimulant. Ailleurs, il inspire les objets du quotidien. Il peut être une touche de couleur dans une tenue basique, un coussin coloré sur un canapé gris, devenir une doublure chic d’un manteau d’hiver, décorer une chambre d’enfant.

D’où vient le « shweshwe » ?

Certains le prononcent « choué-choué », d’autres « choui-choui ». Selon une histoire, le mot shweshwe serait associé au tissu dont le bruissement fait « shwe shwe shwe shwe ». Selon une autre « légende » des missionnaires français sont présentés au chef des Sothos, peuple bantou du Lesotho vers 1840. Ils lui offrent en cadeau des tissus imprimés indigo. Le souverain les adopte et le popularise.

Shweshwe d’un pays à l’autre

Dès l’Antiquité, ce sont les commerçants arabes et phéniciens qui importent cette toile en Afrique du Sud. Venu d’Inde et de Hollande, le tissu bleu, lui, n’est réellement diffusé dans le pays qu’à partir de la construction du port du Cap de Bonne Espérance. A cette date, le shweshwe imprimé tel qu’on le voit aujourd’hui n’est pas à l’ordre du jour. Il faut attendre la révolution industrielle pour voir le procédé d’impression par décoloration. C’est la période où le textile prospère, permettant alors une production des shweshwe en Europe.

La technique est la suivante : on passe les toiles teintes à travers des rouleaux de cuivre gravés de motifs, libérant un agent décolorant qui marque le tissu. Le shweshwe s’implante en Angleterre dans les années 30, après avoir longtemps été fabriqué en Europe Centrale. Face à la demande, différentes usines s’installent dans le Lancashire ; parmi elles, le Spruce Manufacturing qui produit la marque Three Cats.

L’art de porter le shweshwe

Le shweshwe est répandu dans toute l’Afrique du Sud et dans toutes les communautés. Les esclaves, les soldats, les femmes des peuples Khoisan et certains pionniers Boers le portent. Les femmes Xhosa, (tribu à laquelle appartiennent de grandes figures sud-africaines tel que Nelson Mandela) confectionnent leurs vêtements traditionnels avec. Grâce à cette tradition, la production en Afrique du Sud a progressé. L’entreprise Da Gama Textiles, dans l’Eastern Cape, a racheté le matériel et les design de Three Cats pour augmenter la fabrication traditionnelle du shweshwe. Depuis, c’est une une création 100% sud-africaine ; la mode et la décoration s’en inspirent de plus en plus.

.

Ce que j’aime dans le shweshwe . . .

. . . c’est son histoire, justement, de l’Europe à l’Afrique du Sud, le procédé sur rouleaux cuivrés, le raffinement des couleurs, une alternative au pagne et au wax, un design luxueux.

Venez découvrir les tissus et créations d’ASbyAS Paris dans notre boutique rue du Château d’Eau.

Pour en savoir plus : http://www.meerkatshweshwe.com; https://www.threadandneedles.fr; http://shwechic.com

 

 

Sacs, pochettes et coussins en Springbok
22 février 2017

Sacs en cuirs et peaux: l’élégance au naturel

Les cuirs et peaux de gazelles Springbok utilisés, emblématiques de l’Afrique du Sud, sont tous issus de l’élevage et proviennent d’Afrique du Sud. Le cuir et la fourrure sont une ressource naturelle, renouvelable et durable qu’il faut respecter. Aucune espèce en disparition n’est utilisée et nos fournisseurs respectent les accords de Washington. La production de fourrure est strictement encadrée par des normes européennes et internationales.

Les sacs en peau sont fabriqués à la main avec soin et exigence par des artisans hautement qualifiés et propriétaires d’un savoir-faire haut de gamme. Matière naturelle, on ne peut garantir l’homogénéité des cuirs. Dans certaines gammes, de petites irrégularités naturelles telles que piqûres d’insectes ou marques de griffures peuvent être visibles; elles renforcent le côté authentique, vécu et naturel de l’objet et sont volontairement conservées par les créateurs de marque. Ces irrégularités sont la marque de l’histoire du cuir.

Toutes les peaux viennent de tanneries soucieuses du développement des espèces et sont issues d’élevages répondant à une charte écologique. Certains cuirs mixent les techniques ancestrales de tannage comme la patine à la pierre de certaines peaux avec les tendances modernes.

Les sacs se patinent à l’usage avec vous et varient dans le temps, ce qui rend l’accessoire plus unique encore. Le soin avec lequel on l’entretient préserve sa beauté et sa longévité.

Coussin en Springbok

Coussins en Springbok à retrouver dans notre boutique !

Ce que j’aime dans ces sacs. . .

. . . c’est leur confection minutieuse et éthique, la douceur du Springbok, design peu commun en France. Un must-have !

Retrouvez les pochettes, coussins et tapis ASbyAS, Joanne, Ifp Collection ainsi que d’autres marques dans notre boutique rue due Château d’Eau.

Les perles, critères de beauté
19 février 2017

Les perles, critères de beauté

Les perles sont l’expression des voix du passé des ethnies d’Afrique du Sud (mots d’amour, rouge pour la passion ou la colère, bleu pour le désir, vert pour la paix . . .).

Abrégé de l’histoire des perles en Afrique du Sud

Elles sont le reflet des manières de vivre des tribus, de la religion, de la mode et de l’art jusqu’à être emblématiques de traditions et de nationalisme (tribus Ndébélé, Zulu, . . .). Autrefois, de simples coquillages étaient enfilés sur des cordons ou tressés dans les coiffes pour servir de parures ou de marques sociales signalant le statut de chef, de guérisseur, de femme mariée ou célibataire.

À partir du XVIIIe siècle, les minuscules perles de verre sont importées de Venise. Elles servent alors de monnaie d’échange, puis d’ornement. Au début du XIXe, plus une seule cérémonie ne se déroule dans les villages sans que les gens ne s’ornent de perles. Mais la christianisation d’une partie de la population, l’urbanisation, et l’apartheid ont presque eu raison de la tradition.

Depuis vingt ans, les perles reviennent à la mode. Bracelets, sacs, jupes, bâtons et broches de perles de verre colorées, arrangées selon des dessins reproduits grâce aux techniques d’antan, sont des accessoires design agréables à regarder et à porter.

Ce que j’aime dans les bijoux en perles de rocaille. . .

. . . c’est qu’ils sont le reflet d’un travail manuel minutieux, transmis de génération en génération, suggestif et puissant.

Beloved Beadwork d’Anna Clara et Amahlé de Carole et Chloé sont parmi les marques distribuées par ASbyAS. D’autres trésors sont à découvrir en boutique.

Bijou en perles d’Afrique du Sud

Trophée zoulou en perles

Office du Tourisme d’Afrique du Sud
8 février 2017

Accueil chaleureux à l’Office du Tourisme d’Afrique du Sud à Paris

Un avant-goût de l’Afrique du Sud, c’est aussi l’idée de ma boutique. Les senteurs diffusées, les matières à découvrir, et l’ambiance évocatrice de ce lieu consacré au bien-être authentique stimulent l’imagination. Elles sont aussi une invitation au voyage.

L’Afrique du Sud à Paris

L’Office du Tourisme d’Afrique du Sud à Paris l’a bien compris au terme de notre rencontre, d’autant plus que la créatrice d’Africology, Renchia Droganis, avec laquelle je me suis récemment entretenue, est bien connue des lieux. Morgan Pottier, assistante marketing, se souvient: “Nous connaissons bien Renchia. Nous l’avons faite venir à Pairs pour donner des conférences aux Salons de la cosmétologie. Ses produits naturels sont appréciés dans le domaine de la cosmétique et des massages car il y a un véritable art du massage en Afrique du Sud, très pratiqué et reconnu pour ses vertus. En France,” poursuit Morgan, “les Sud-africains représentent une toute petite communauté. Parmi eux, une artiste s’est produite à la salle Gaveau et depuis, elle a signé un contrat avec l’Opéra de Paris.”

En venant chez ASbyAS, gageons que tous auront plaisir à retrouver un peu de leur pays, entre objets de déco et crèmes bienfaitrices, thés aromatisés et livres thématiques aux illustrations dépaysantes.

Quant aux Français qui projettent un séjour dans ce merveilleux pays, de nombreuses sources d’inspiration s’offrent à eux grâce à notre partenaire. Idées d’escales, de parcours, et de visites, contacts et guides pratiques inciteront tous au départ.

Visitez dès maintenant l’office du tourisme parisien dédié à l’Afrique du Sud:

South African Tourism
61 rue de la Boétie 75008 Paris, France
Téléphone: 01 45 61 64 44
Fax: 01 45 61 01 96
Email: morgane@southafrica.net
Site: www.southafrica.net

1 2

Billets populaires

  • EDITION 2021 DE LA PARIS DESIGN WEEK POUR ASBYAS
  • ASBYAS à AKAA 2019, Scénographie du Design sud-africain
  • Voyage botanique en Afrique du Sud (promesse de fleurs)
  • MOHAIR : DOUCEUR ANCESTRALE DE QUALITE
  • fleurs inspirantes du Cap – tryptique

Catégories

  • ASbyAS
  • botanique
  • Design
  • Rencontres
  • Voyage et inspiration
Crédits & Mentions légales
Paiement & Livraison

Newsletter